Compte rendu de la sortie du 5 juin 2005 à Vicdessos en Ariège |
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Une journée splendide nous a tendu les bras. Pas un nuage, pas une brume pour opacifier l'horizon qui nous a offert toute une rare palette de vues montagnardes et encore enneigées parfois. Départ de Perpignan en petit comité. Des mauvaises langues (ou mauvais esprits) avaient en effet jugé la route jusqu'à Vicdessos (à quelques kilomètres au sud de Tarascon) d'un pessimiste : "3 heures de route de montagne! vous n'y pensez pas!". Or il faut bien rendre justice à cette N 117 qui nous a conduits de Perpignan jusqu'au carrefour Foix Tarascon. C'est une large nationale de plaine, avec une circulation très très fluide en ce début juin.
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De plus ce paysage-là est tout aussi attrayant, avec ses nombreuses forêts de caducs, ses innombrables prairies qui font varier les verts et attestent d'un climat moins aride que les P.O. Même notre chauffeur, Monique pour une fois, ne s'est pas plaint de la longueur de la route, pas plus qu'au retour. Nous étions même en avance au rendez-vous de Vicdessos : café en terrasse au soleil. Nos pilotes ariégeois sont là et nous partons pour notre randonnée. Deux ou trois kilomètres de piste seulement en voiture. Pas plus heureusement car Serge descendait de voiture pour enlever les pierres devant le véhicule de Monique.
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Ce fût une randonnée en boucle étonnante ! |
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Un peu plus haut les névés nous font découvrir les Soldanelles en fleur, les Primula integrifolia... et le temps de s'émerveiller devant tout ça, Serge et Monique avaient disparu en un clin d'oeil; ils étaient déjà partis à l'assaut des Saxifrages :
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Mais à 17 heures il est temps de redescendre ! Le retour par un sentier forestier nous fera encore découvrir d'autres plantes. Une légère petite fatigue se fait ressentir, du genre qui vous fait dire :"quelle journée bien remplie!" Le retour sur cette nationale 117 tant décriée nous fait apprécier en plus le progressif coucher de soleil sur ces paysages verdoyants. Pour ceux qui se poseraient la question : j'ai évidemment quitté mes chaussures pour batifoler dans le torrent près des névés.
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Texte Myriam Corsan |
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